Enfant neuroatypique et troubles du sommeil (2/2)
La plupart des parents connaissent les joies d’un sommeil en pointillé du fait des réveils incessants d’un enfant en plein cœur de la nuit. Pour autant, cette phase n’est généralement que temporaire et ces réveils nocturnes s’apaisent au fil du temps. Vous laissant, vous et vos tous petits, profiter d’un sommeil réparateur. Cela dit, ces troubles du sommeil enfantins peuvent persister. Et plus encore, se pérenniser. C’est notamment le cas pour beaucoup d’enfants neuroatypiques pour lesquels les troubles du sommeil font partie du quotidien. Au détriment malheureusement, de leur santé et de leur développement cognitif. Et ayant un impact réel sur le reste de la famille, généralement partie prenante de ces animations nocturnes non désirées. Dès lors, comment aider un enfant neuroatypique à retrouver un sommeil plus serein ? Voici quelques pistes de réflexion :
Une connaissance précise des troubles du sommeil et de leurs manifestations
Afin de savoir traiter au mieux ces manifestations, il est essentiel d’en savoir davantage à leur sujet. Et pour ce faire, une évaluation médicale est bien entendu fondamentale. Médecins généralistse ou spécialistes du neuroatypisme pourront vous proposer divers questionnaires visant à mieux estimer la situation de l’enfant. Mais ils pourront aussi vous proposer quelques approches complémentaires ; telles que la tenue d’un journal de sommeil. Heure du coucher et de l’endormissement, nombre de réveils durant la nuit, mouvements répétitifs des membres, périodes de non-respiration, heure du réveil au matin, moment et durée des siestes durant la journée ; tout y sera consigné scrupuleusement. De même que tout fait sortant de l’ordinaire et relatif au sommeil de l’enfant. Cet outil permettra de quantifier l’importance des troubles du sommeil dont souffre votre chérubin. Polysomnographie, actigraphie et vidéosomnographie peuvent également être envisagés.
Un rituel du coucher apaisé
De votre côté (et en attente de la mise en place d’un protocole médical adapté), il est possible d’instaurer quelques bonnes habitudes qui devraient faciliter le moment du coucher. Et la nuit qui s’en suivra. En premier lieu, sachez que les enfants neuroatypiques sont extrêmement sensible aux stimuli ; même très faible. Par conséquent, installez à la fenêtre d’épais rideaux sombres qui bloqueront la lumière de l’extérieur. Faites donc les aménagements nécessaires pour éviter que votre enfant ne soit dérangé par de la lumière extérieure, des bruits ambiants ou une température inadaptée. Plus encore, apportez un grand soin au coucher en lui-même. Proposez à l’enfant un bain chaud afin de favoriser sa détente et poursuivez ce moment de bien-être avec un massage du dos relaxant. Terminez par la traditionnelle histoire, toujours appréciée ! Enfin, instaurez une routine précise et tâchez de ne jamais varier l’heure du coucher. L’habitude est tout particulièrement bénéfique dans ce genre de situation.
Sans nul doute, ces précautions révolutionneront le sommeil de votre petit trésor. Et le vôtre avec !
Cet article est une contribution libre rédigée par un auteur partenaire et non par la société elle-même.